"Bonjour à vous, venez venez, je viens de mettre la main sur une caisse d'excellente vodka, vous m'en direz des nouvelles! c'est un véritable nectar, ça vous réchauffe le ventre et le coeur."
Vous vous installez à la table et le changelin pose un verre devant vous tout en devissant le bouchon de la bouteille avec sa queue. 
Glglglglglglglc! fait l'alcool en passant de la bouteille aux verres. "Hopopop! pas plus haut que le bord.
Hein qu'elle est bonne?! C'est la marque préférée de mon ami Sacha.
Tiens en parlant de lui, ça me fait penser à une histoire qu'il ma raconté, une sorte de légende.
Voulez vous l'écouter?"
Vous voudriez dire non ou même partir sans plus de cérémonie, mais c'est impossible, après ce grand verre d'alcool que son étrange et dérangeant regard vous a "forcé" à boire jusqu'au bout, vos jambes renoncent à supporter tout le poids vôtre corps, et le feu qui viens de vôtre estomac brûle le moindre son qui essaye de passer de vos lèvres. 
Oh non!, avant que vôtre main n'est trouvée la force d'atteindre le verre, celui-ci est déjà empli du terrible tord boyau. 
"Voici
La légende de la mort telle que mon très estimé ami me l'a raconté:"
"Le chirurgien m'a enfoncé un doigt dans le ventre et, en entendant mon gémissement, il a secoué la tête d'un air approbateur et il a dit:
-On opère!
-Déshabille toi! Tu peux garder ton pantalon, m'a indiqué l'infirmier en poussant le lit à roulettes.
-Je respire comment, par la bouche ou par le nez? ai-je demandé quand on m'a posé le masque sur la figure.
-Peu importe, a dit quelqu'un en tournant le robinet de la bouteille.
Ensuite, l'obscurité s'est faite.
En rêve,j'ai vu une masure au fin fond de la forêt. Une petite vieille était assise sur le seuil. Elle n'avait qu'un oeil et elle sentait puissamment le formol.
-Assieds-toi, m'a-t-elle dit avec douceur. Qui es-tu?
-Sacha. J'ai l'appendicite. Et vous?
-Moi, je suis la Mort, a déclaré la la vieille avec un sourire. Veux-tu que je te parle de moi?
-Je n'ai rien contre. Je peux prendre des notes?
-Mais bien sûr, quelle idée!
-Merci."
Vous manquez de vous étouffer lorsqu'avec un grand sourire dépourvu de méchanceté le changelin maintient vôtre coude levé à l'aide de sa queue et entame une nouvelle bouteille sans oublier de traiter vôtre verre avec tout les égards qu'il se doit.
.
Un léger bruit de fond se fait entendre, il devient de plus en plus présent; il est régulier et familier. Le coeur, c'est vôtre coeur qui cogne à vos oreilles! Vos joues doivent avoir dépassé le stade "écarlates" depuis belle lurette pour avoir atteind celui de violacées.
Cela ne semble pas choquer vôtre interlocutuer qui , après une bonne rasade, continue le récit de son ami (qui c'est déjà ce type dont il vous parle 
)
"La Mort se cala confortablement et entama son récit.
-Quand j'étais toute petite, j'avais une vue excellente. Lorsque j'apercevais un animal faibleou malade, je me dirigeais immédiatement vers lui. Puis les humains sont apparus, et parmis eux se trouvaient des faibles et des malades. Tout se déroulait selon des principes de justice, et j'étais heureuse. Mais bientôt les humains ont commencé à mener des guerres terribles!
La Mort tapa du pied avec colère.
-Une balle m'a emporté un oeil, et, avec l'âge, le deuxième voit de moins en moins bien. Pour observer un humain, je suis souvent obligée de me le mettre sous le nez. Et parfois je ne vois rien du tout. Je rôde d'un bout à l'autre du monde et je me dis que j'ai été à l'origine de beaucoup d'injustices. Mais, comme ça ce produit souvent chez les aveugles, mon ouïe s'est aiguisée. Si j'entends un homme prétendre qu'il a tout réalisé au cours de son existence, je me précipite vers lui. Il y a peu de temps, j'en ai entendu un qui se vantait: il avait construit une maison, fait des enfants, planté un arbre et mis à la banque un de ces paquets d'argent qui devait suffire, bien géré,pour le bien-être de ses petits-enfants. Je me suis occupée de lui, et les médecins ont prétendu ensite qu'ilétait encore jeune et en excellente santé,
ha! ha! ha! C'était sa faute.
Il y en a aussi qui m'énervent pour d'autres raisons.
Par exemple, ce grand père de 93ans qui a décidé de sauter en parachute.
Je ne suis pas intervenue.
Puis il a eu envie d'examiner le soleil au téléscope.
J'ai continué à attendre.
Et voila maintenant qu'il déclare qu'il veut faire un voyage au Katanga, qu'il dit, un point c'est tout!
Qu'est-ce que tu peux faire en face de ça? J'ai craché de dépit et je suis partie. Qu'il vive, celui-là.
-Je ne suis pas allé au Katanga, moi non plus, ai-je dit, et j'ai ouvert les yeux.
Dans la chambre régnait l'obscurité, sur les tables de nuit, brûlaient des bougies. Voyant que je m'étais réveillé, le type du lit d'à côté m'a expliqué:
-Pendant que tu dormais, un chauffeur de camion a renversé un poteau électrique. Il était soûl. D'après l'électricien, il n'y aura pas de courant avant deux jours.
J'ai commencé à rire.
- Le chirurgien a dit que tu ne devais pas rire, a ajouté le type. Ca pourrait faire craquer les sutures.
Je me suis mis à rire plus fort et j'airegardé sous la couverture. Du sang s'échappait de mon pansement et me coulait sur le ventre.
-Arrêtez de rire! s'est écriée l'infirmière qui venait d'entrer. Ca va faire craquer la suture!
Mais je ne pouvais plus m'arrêter. Mon rire est devenu muet, puis totalement hystérique. Alors l'infirmière m'a fait une piqûre, et je me suis endormi avec d'agréables pensées en tête. Je pensais qu'après ma sortie de l'hôpital je ne me presserais pas pour tout faire d'un coup.
J'allais vivre lentement, j'allais savourer les jours un à un."
Lorsque la voix du changelin s'éteind, il ne reste à vous oreilles qu'un bourdonnement de fond qui couvre tout autre bruit sauf le tambourinement de vos battements de coeur.
Quand vous parvenez à vous hisser sur vos jambes, l'estomac vous brûle plus qu'une chaudière, vos poumons semblent être partis dans une autre dimension et la ligne d'horizon joue au yoyo (ce qui vous permet de vous rendre compte que quatre bouteilles ont servi à honorer ce récit)
Chacun des pas qui vous éloigne de la table semble se faire sur un petit nuage, le sol n'étant pas décidé à se trouver sous vos chaussures.
Vôtre regard flotte, nonchalement attaché à vôtre tête, vôtte esprit vagabondant autour comme un chien marchant aux côtés de son maître.
La route zigzague et le s trottoirs tanguent au rythme d'une chanson qui s'élève du bar que vous venez de quitter, alors que la porte s'ouvre, vous entendez le bruits des verres et des bouteilles que l'on chasse des tables afin de pouvoir y mieux danser....
Sam 2 Déc - 0:40
bonjour à vous !
merci môssieur Hog!) de près ou de pas trop près; pour les autres, je me présente:
). Après quelques mois et un ou deux runs (qui ont fait de moi le bouffon de service dans un film culte avant même sa sortie) j'ai du me trouver une nouvelle famille: la Légion.
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