J'ai retrouver (grace à un ami...) un compte rendu très interresant de l'audition d'un Expert Ucasien qui t'enderait a prouver que la mort de Président des UCAS ne serait pas forcément de nature magique.......
>>> 11 / 12 / 2059 : Audition de l'expert de la partie civile, le Colonel Douglas Harving, en qualité d'expert en blindage (Maître Andrews, du service juridique de l'US army, assiste au débat):
- Colonel Harving, quels sont vos fonctions au sein de l'US Army ?
- Je travaille au Pentagone, au sein de l'état-major, essentiellement dans le cadre du choix des équipements lourds, les blindés surtout. J'ai un diplôme d'ingénieur en sidérurgie.
- Vous avez pu examiner la limousine de la victime, n'est-ce pas ? Etait-elle blindée ?
- Oui. Il s'agissait d'un blindage du même type que celui du char lourd Stoner-Ares, en graphite/titane. Les vitres était un triple vitrage pare-balles avec deux films de kevlar.
- Avec ce genre de blindage, la voiture était capable de résister à quoi ?
- Aux impacts de balles sans problème, un missile antichar aurait sans doute endommagé les roues, et les essieus, mais n'aurait pas atteint les passagers.
- Objection, spéculation du témoin. Si la défense veut présenter ces données à la cour, elle sera prier de présenter des documents le prouvant.
- Rejetée. Poursuivez, Maître.
- Colonel, dans quelle état était la limousine que vous avez examiné ?
- La voiture, l'épave plutôt, était entièrement calcinée, et la carrosserie déchirée comme quand une bombe explose à l'intérieur d'une voiture.
- Je voudrais apporté aux éléments de preuves, les pièces D06 à D15, les photos prises de la limousine après l'attentat. Colonel, vous avez déjà travaillé avec la cellule anti-terroriste du FBI. Avez vous déjà vu ce genre de dégâts ?
- Jamais. Les voitures piégés explose bien de cette façon, mais même alors, il faut une quantité d'explosifs énorme pour atteindre ce niveau de dégâts sur des voitures non blindés. Je n'ai vu ça que sur des voitures piégés pour détruire des immeubles entiers.
- A votre avis, vu l'état de la voiture, quel aurait du être les effets sur les alentours ?
- Objection, spéculation !
- Rejetée. Je vous rappelle que le colonel Harving est auditionné en qualité d'expert, pas de simple témoin. Répondez, colonel.
- Toutes les vitres du quartier aurait du être soufflé, la façade du Watergate aurait été détruite, et il y aurait sans doute eu plus que quelques blessés parmi les personnes proches.
- Je voudrais apporté au dossier les pièces à conviction D16 à D18, photos de la façade du Watergate hotel 2 heure après l'attentat, et qui démontrent qu'aucun dommage important n'a été causé au bâtiment. Colonel, se pourrait t il qu'un missile est été tiré contre la voiture ?
- C'est absolument exclu. Aucun missile à charge tandem n'a la puissance cinétique pour percer le blindage avec la première charge, puis aller exploser au centre de la voiture. La voiture ne montre de plus aucune trace d'une telle chose.
- Par quel moyen la voiture a t elle pu alors être détruite ?
- Pour que l'explosion parte de l'intérieur de la voiture comme elle l'a fait, soit une bombe se trouvait à l'intérieur même de la voiture, soit il s'agit d'une frappe magique.
- Enfin, colonel, connaissez vous un explosif capable de causer de tel dégat, et dont la détonation soit silencieuse ?
- Non, aucun.
- Plus de question votre honneur.
- Colonel, vous venez de dire qu'une bombe placée dans la voiture aurait pu causer ces dégâts. En utilisant les plus puissants explosifs, quelle taille aurait du faire la bombe pour causer autant de dégâts ?
- Je pense qu'il serait possible d'obtenir quelque chose de la taille d'une brique de lait.
- Ou d'une bouteille qui aurait pu être rangé dans le minibar ?
- Pourquoi pas.
- Colonel, vu que vous travaillez au Pentagone, peut être savez vous quel genre de dommage pourrait occasionner un tir d'arme orbital en plein sur la limousine ?
- Objection votre honneur, il s'agit de données classées top secret !
- Sauf votre respect, nous débattons de l'assassinat du premier personnage de l'état fédéral. De plus, la législation international de 2041 interdit à tous les pays signataires, dont les UCAS, d'entretenir de tel équipement de manière secrète. Ces données, aussi confidentielles soit elle, sont obsolètes.
- Objection rejetée. Répondez, colonel.
- Objection, il s'agit de spéculation de la part du témoin.
- Je rejeté cette objection comme j'ai rejeté celle de maître Reardon lors de votre interrogatoire, maître Bromsky. Répondez colonel.
- Je ne suis pas expert en armements orbitaux, mais maintenant que vous en parlez, je pense qu'une séquence de tir bien programmé pourrait avoir exactement les effets et la puissance nécessaires pour obtenir ce résultat.
- C'est à dire ?
- Et bien, certaines armes orbitales dégagent effectivement suffisamment d'énergie pour ravager leur cible, aussi blindée qu'elle soit. Mais il y a un effet de suppression de l'air au point d'impact qui va "ravaler" l'onde de choc de l'explosion avant quelle ne s'étende. Tout ca se passe en quelques millièmes de seconde.
- Et pour ce qui est du son de la déflagration ?
- A priori, la déflagration va bien plus vite que la vitesse du son, et le son est "ravalé" encore plus rapidement que l'onde de choc par la suppression au point d'impact.
- Merci. Plus de question votre honneur.