Bee Bop A Lulla, she's my babe ...

Ao ,

Je suis ( du verbe être ) Lulla Beebop et je suis ( du verbe suivre ) le grand Râton-Laveur. Je suis une chamane amérindienne initiée aux voyages dans les méandres de l'espace astral. Je ne suis pas très douée quand il s'agit de visiter les recoins de la toile informatique, ainsi je vous saurai gré de ne pas vous gausser bêtement si je réagit singulièrement à une expression du langage des programmeurs, des chatteurs et autres hardcore gamers. Il va de soi, en communication, que le récepteur ne peut être attentif au message de l'émetteur s'il ne connaît pas le code.

Après cette brève introduction, entrons dans le vif du sujet. Je naquis en 2035, deux décennies après l'éveil de notre monde et la grande danse de Daniel Coyote Hurlant. Alors que les puristes du genre Homo sapiens abattaient leur rage sur les enfants de la magie naissante, et que les orques, les nains, les trolls et autres elfes luttaient pour leur survie, je venais au monde à l'abri de cette agitation à Salem, dans le tout nouvel état elfique de Tir Tairngire. Mes parents étaient des gens importants, des bébés pointes dirigeant le Salem Observer, des journalistes avant-gardistes au service de la vérité.

J'eus une enfance heureuse entourée de mon père, ma mère, mon petit frère Spes et les vertes forêts de Tir. A l'adolescence, mon meilleur ami décida de quitter le pays pour découvrir le monde. Je vis dans une société castique et en l'abandonnant, mon ami devint un goro, la pire insulte qui puisse être donnée dans ma langue natale, le spéréthiel. Il fut poursuivi et abattu par un paladin d'Ethan Oakforest, prince à qui je voue depuis une rancoeur éternelle.

Cette nuit de mai 2051, abattue par le chagrin, je décide de me changer les idées en me promenant dans le jardin de l'école du professeur Laverty, qui deviendrait plus tard le siège de ma corporation. Perdue dans mes songes de vengeance, j'aperçois au détour d'un bosquet une horde de malicieux râtons-laveurs. Ces mignons animaux semblent m'inviter à les suivre et leurs facéties me tirent de ma torpeur. Vous vous demandez sûrement comment je peux voir en pleine nuit ? Je suis une Night One, une elfe de la nuit. Comme toutes les elfes, je suis agile comme n'importe quel écureuil volant, mes oreilles sont pointues et ma silhouette élancée rendrait jalouse les plus jolies des humaines participant à ce pow wow ( pardon, forum ... ). Je diffère cependant par la fine fourrure noire qui recouvre ma peau, pratique pour se camoufler dans les ténèbres, mais induisant une légère allergie au soleil. Vous n'avez qu'à vous vêtir de noir un jour d'été et vous comprendrez ce que je dois supporter dans la journée.

Je m'engage dans la forêt, remarquant à peine la légère brume bleue qui vient de se lever. J'entends un craquement derrière moi et me retourne. Il n'y a rien. Je reprends la direction de mes nouveaux amis pour m'apercevoir à ma grande déception qu'ils ont disparu. Des arbres, à perte de vue. Je suis perdue dans le bois. Mes parents vont s'inquiéter ...

Etrangement, je n'ai pas peur et décide de passer la nuit dans une grotte, au bord d'une rivière. Je m'allonge au milieu d'un cercle de pierres et de fleurs et je bascule lentement dans le monde des songes, bercée par le cliquetis de l'eau sur les rochers. De la caverne émane une douce chaleur, je suis bien. Je rêve que je dérobe un piège à rêve, un petit rond de bois orné de deux plumes de faisan, à un elfe magnifique portant un bandeau noir sur les yeux et un chapeau de trappeur sur la tête.

Je suis réveillée par le bruit étrange d'un animal pataugeant dans le ruisseau. Je me retourne dans ma couche improvisée et j'aperçoit un monticule de pierres brillantes tout autour de moi. Plus loin, je vois un râton-laveur affairé à prospecter le lit de la rivière avec un petit tamis tenu entre ses deux pattes velues. Chaque fois qu'il extrait un objet brillant des flots, il accoure auprès de moi pour le déposer dans le cercle. Quand il est assez prêt, j'approche ma main pour le caresser et j'ai l'impression qu'il me sourit. J'entends sa voix dans mon esprit, qui me demande de l'aider. Je passe un certain temps à fouiller la rivière avec lui et quand le cercle est rempli de pierres précieuses, le monde s'écroule autour de moi.

J'ouvre les yeux. Je suis maintenant dans la salle royale d'un palais. Je suis à genoux devant le trône sur lequel est assis l'elfe à qui j'ai volé le piège à rêve. Sa voix dans ma tête ( non, je ne suis pas schizophrène ... ) m'incite à le briser si je veux poursuivre son enseignement. J'ai confiance en lui, il m'a fait surpasser mon chagrin, alors je casse l'objet sacré de mes ancêtres ...

C'est ainsi que je devins chamane. Depuis cette nuit, j'entends la voix de Râton-Laveur, depuis cette nuit, je suis la voie de Râton-Laveur. Râton-Laveur est un voleur, c'est celui qui est caché derrière vous en ce moment pour vous dérober vos richesses. Il est le maître de la dissimulation et de la manipulation. Il vole à tout le monde pour donner à lui même. Il répugne à utiliser la violence, même s'il se bat pour sa survie quand il est acculé. Tout ça pour s'amuser ...

Ma vie jusqu'à ce jour du 21 avril 2061 ne fut pas des plus banales. Je vous la conterai dans le détail si vous me le demandez. Je me contenterai ce soir, de la résumer. Je quittai le Tir à mon tour pour rejoindre sous un nom d'emprunt le MIT&T ( Massachussets institute of technology and thaumaturgy ). J'en sortis avec un doctorat en thaumaturgie ( science de la magie, pour les profanes ). N'ayant pas envie de travailler et ayant besoin d'argent pour vivre, je me fit engager sous le pseudonyme de Lulla Beebop comme shadowrunner par les plus grandes entreprises du monde pour effectuer dans l'ombre leurs basses oeuvres. Je mis à profit les enseignements de mon totem et fréquentai très vite les grands de ce monde pour les détrousser.

Le 10 septembre 2060, la comète de Halley passa dans le ciel, anonçant un pic de magie. Et le monde changea de nouveau. La magie est cyclique. Il y a des âges éveillés et des âges sans magie. Votre monde, le cinquième, est un de ces âges sans magie où seuls survivent les humains. La magie apparaît et disparaît selon le flux du mana. Il en reste toujours un minimum, c'est l'omathanie, ou pour certain de vos philosophes, l'inconscient collectif. Puis le mana monte, par pics, comme en 2060. Ce phénomène est connu sous le nom d'hacazas. A un certain niveau, la Terre est comme saturée, c'est l'azacath, ou jour noir. Puis le monde décline au son de la magie et tout se flétrit pour redonner aux humains le droit de réapprendre le savoir.

Bref, ne nous égarons pas. Le 10 septembre 2060, la comète passa, annonceant un grand changement. Je me réveillai à Tir Na Nog, dans le palais irlandais du prince Sean Laverty. J'avais mal partout. J'avais subi ce que les biotechnologistes appellent une gobelinisation. J'étais devenue une Nephelim, une haute elfe. Mon corps s'était encore affiné et mes oreilles avaient doublé de taille, me permettant d'entendre les pas d'une fourmi sur la terre. Que le son du cor me fit souffrir ... Ma pilosité s'adaptait maintenant parfaitement à la lumière. J'étais encore plus belle.

Je prêtai allégeance au prince Laverty et m'en revins en Tir Tairngire. Je devins une sorte d'agent secret, d'aucuns diraient paladine chez d'autres princes rétrogrades comme Ethan Oakforest ou Lug Surehand, au service de mon suzerain. Je repris enfin mon vrai nom, la comtesse Imoen Sword et je pus m'installer à Salem ou je fondai Threats Chaos INC dans la vieille école du professeur. Mon entreprise est vouée à l'éradication des menaces magiques sous toutes leur formes tout en me permettant de blanchir l'argent de mes rapines.

Il me reste néanmoins un peu de temps pour mes hobbies : le vol, les danses tribales, les vins elfiques et la poésie française ( ce Baudelaire était certainement un elfe, un bébé pointe ... ). Les plus initiés d'entre vous me trouveront à tisser des couronnes de fleurs dans le métaplan de la forêt, deuxième à droite après la loge-médecine du grand chaman Colombe.

Si par hasard, au gré de vos pérégrinations, vous passez à Salem, n'hésitez pas à passer me dire bonjour. Il y a toujours un calumet prêt à l'usage pour les visiteurs de passage. ( La direction décline toute disparition suspecte d'objet de valeur ... )
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Imar raen. Imar semeraerth. Cirrolar Draesis ti'Morel. Mirial tela li ?

Y'a comme un gout de déja vu, alors on va peut etre pas tout copier coller

juste pour flooder ...


FLOODER C'EST MAL Tu vas me le copier 10000000000000000000000000000000000000000000000000000000000000 de foie de genise !

*l'animateur se saisit d'un carton jaune qu'il maintient élégamment entre son pouce et son index..*

question ... je suis une elfe , une fiéffé bavarde,souvent à l'ouest j'affectionne les environnements de type métaplanaire, je vis en structure semi clannique quasi familiale au sein d'un terrier nommé TCI.... une réponse, armand???....non vous perdez la main ....je suis je suis , karl??? je suis lulla beebop félicitation .....nous avons un nouveau champion!!!

Se seterrin, cher Stanislaz,

Vous avez en effet bien résumé ma vie de Raton Laveur. Mais j'ai d'autres terriers, à Seattle ( ah non, j'ai arrêté de louer car on avait tiré dessus au barret lourd avec des balles SLAP, merci Dr O'Connor, bilan de l'opération, 2 mages, un rigger et un hélicoptère en moins pour HKB, je suppose, quand au sniper, j'ai vu son aura, mais je ne suis pas Blaireau, alors il ne risque rien pour le moment ... ), à Lake Louise à côté de mes amis de la Fondation Dracko ( j'aime boire le thé avec la vice-présidente, c'est une personne charmante, réellement ... ), à Paris ( sorry, M. Hog, vous ne devez normalement pas savoir où, mais je pourrais vous en parler ... ), et sous la forme d'Esperanzia Libertad, je peux dormir chez les Rasorheads quand je veux.

Oh, mais suis-je bête, je n'ai pas présenté ma p'tite soeur de malheur ... Ah oui, et contrairement à Jaya, j'assume pleinement ma schyzophrénie. Une pathologie mentale, c'est quand on en souffre, Raton-Laveur ne me fait pas souffrir, il a fait de moi une elfe heureuse ...

Speren respat séthelem. Imar raen, imar reth, respar séthelem. Imar speren, imar telegitish, imar medaron siversakhan tisperen.

ce n'était pas un barret mais un fusil russe et pis c'est pas de ma faute je leur ai jamais demandé de tiré sur ta maison, il l'ont fait de leur propre initiative